L'électricien pour votre chauffage électrique
Selon Hydro-Québec, le chauffage représente 54 % de la facture annuelle d’une maison moyenne, contre 20 % pour l’eau chaude.
Il est important de ne pas négliger le système de chauffage et de bien choisir le modèle de ses appareils et leur dimensionnement.
Le dimensionnement de ces systèmes n’est pas une tâche facile et nécessite des compétences électriques que ce soit pour calculer la puissance requise via un calcul des déperditions thermiques ou pour concevoir et installer les circuits de dérivation respectant le code électrique et les normes en vigueur. Le choix du type et de l’emplacement de chaque appareil ne se fait pas à l’aveuglette, les connaissances théoriques des appareils à installer et du chauffage sont primordiales.
Ne vous préoccupez pas de la théorie. En réalité, vous n’avez pas à vous préoccuper de savoir quel type ou quel modèle installer. Kilowatt Électrik Inc. s’occupe de tout et vous aurez la garantie de dormir sur vos deux oreilles. N’hésitez pas à nous envoyer une demande de soumission.
Spécialisé en installation d’appareils de chauffage
Radiateur électrique : comprendre son fonctionnement
Les appareils de chauffage électrique peuvent être classés en deux grandes catégories, soit les appareils de chauffage autonomes ou pièce par pièce et les appareils de chauffage central.
Les appareils de chauffage autonomes ou pièce par pièce sont faciles d’installation et n’exigent pratiquement pas d’entretien. Ils sont indépendants les uns des autres et sont installés dans chaque pièce à chauffer, ce qui permet de chauffer uniquement les pièces où on en a besoin. Ils sont choisis pour compenser uniquement les pertes thermiques des pièces où ils sont installés. On distingue trois familles d’appareils autonomes (selon le mode de transfert de la chaleur aux occupants) : convection, rayonnant et conduction.
Les plinthes électriques
Les convecteurs
Les ventilo-convecteurs
Les aérothermes
La convection naturelle est le phénomène par lequel la chaleur monte et le froid descend par modification de densité. Le chauffage par convection utilise ce seul principe pour chauffer l’air de nos logements. L’air chauffé dans le convecteur par la résistance électrique monte à l’intérieur du corps de l’appareil puis passe dans la pièce par les grilles ou ailettes. Une fois sorti du convecteur, l’air chaud continue de monter dans la pièce jusqu’au plafond, en chassant vers le plancher l’air plus froid.
Le chauffage par convection a pour avantage de ne mettre aucune pièce mécanique en mouvement. Sa fiabilité est certaine et son coût de fabrication extrêmement contenu, ce qui fait des convecteurs électriques des appareils de chauffage économiques à l’achat.
C’est le système de chauffage le plus répandu au Québec car il est peu dispendieux et facile à mettre en place.
- les panneaux rayonnants
- les planchers chauffants
- Les plafonds chauffants
Cette famille de radiateurs diffuse la chaleur par rayonnement infrarouge. Cela signifie qu’un élément ayant un fort pouvoir rayonnant est chauffé par la résistance électrique.
Son principe de fonctionnement ne repose pas sur le chauffage de l’air de la pièce où il se trouve mais par rayonnement direct.
Cela permet d’avoir une chaleur plus homogène dans le lieu où l’appareil est installé dans la maison.
Certaines précautions doivent être prises par les occupants afin d’éviter des perturbations dans la diffusion de la chaleur par cet équipement. C’est ainsi par exemple que des objets dits parasites ne peuvent être placés devant un panneau rayonnant. Aussi, ce genre de dispositif de chauffage ne doit pas être installé derrière des rideaux ou encore dans les courants d’air.
- les planchers chauffants
Ce procédé se base sur un transfert de chaleur par le contact entre deux milieux de température différente.
Un élément chaud va réchauffer un autre élément lorsqu’ils entreront en contact.
Par exemple, lorsque vous marchez sur un plancher chauffant, la chaleur du sol est directement transmise à vos pieds.
Une intelligence passive
Afin de mieux cadrer l’importance du contrôle et de son capteur de température dans une optique d’efficacité énergétique, il serait bon de comprendre quelques-unes des évolutions que ces objets ont vécues.
Historiquement reconnu comme le thermostat conventionnel mural, son principe de fonctionnement repose sur la dilatation d’un bilame. Lorsque celui-ci se dilate suffisamment suite à un changement de température, il active ou désactive le chauffage. Ce type de contrôle n’est généralement pas très précis, ni très réactif à la variation de température de la pièce.
Ce type de thermostat est muni d’une sonde qui permet de lire et d’agir sur la température de façon plus précise. Ces sondes sont également plus sensibles aux variations de température dans la pièce. Résultat, il est possible d’aller chercher une économie d’énergie de 5 à 10% grâce à la sensibilité accrue de ces thermostats et la diminution de l’amplitude de chauffe.
Ce type de thermostat est caractérisé par une fonction de programmation. Autrement dit, il offre la possibilité de créer des calendriers d’activité permettant d’effectuer des abaissements à des moments lorsque cela est moins pertinent de chauffer, tel que la nuit ou pendant nos absences. Ils permettent d’adapter le chauffage à l’avance pour l’ajuster aux horaires de l’utilisateur. Une étude publiée par Hydro-Québec mentionne qu’une baisse de 3˚C pendant 8 heures chaque nuit permet une économie additionnelle allant jusqu’à 5% sur sa consommation de chauffage.
Au fil des ans, nous avons également vu apparaître des distinctions au niveau du positionnement du contrôle. Alors que certains appareils de chauffage, tel que les plinthes, placent le thermostat au mur, d’autres types d’unités de chauffage ont leur thermostat intégré directement à l’intérieur. Cette position permettrait à la sonde se trouvant au bas de l’unité, là où l’air est le plus froid, d’avoir une lecture plus utile de l’air ambiant. Cette lecture combinée avec un bon design d’appareil distribuant correctement l’air dans la pièce offre à l’utilisateur un confort plus homogène. Ne vivant pas des problèmes de stratification de température, l’utilisateur sera moins porté à vouloir compenser en augmentant le degré de chauffage. Résultat : des économies d’énergie.
Néanmoins, que ce soit au mur ou dans l’appareil, ces différents types de contrôles sont rigides et s’adaptent mal à la vie réelle de l’utilisateur. Bien qu’ils puissent offrir des économies d’énergie, ils restent contraints à la manipulation humaine. Nous pourrions les qualifier de « passifs ». La prochaine étape dans le sens de l’efficacité énergétique, ce sont des appareils qui s’adaptent au mode de vie de l’utilisateur. Nous pourrions les qualifier d’ « actifs ».
Une intelligence active
Afin de mieux cadrer l’importance du contrôle et de son capteur de température dans une optique d’efficacité énergétique, il serait bon de comprendre quelques-unes des évolutions que ces objets ont vécues.
Le premier des capteurs est la sonde de température. Par contre, il est possible d’y inclure d’autres éléments pour augmenter l’efficacité de ces produits, tel qu’un détecteur d’absence sur la façade de l’appareil. Cet œil permet de savoir si quelqu’un est présent dans la pièce ou pas. Ainsi, si l’appareil ne détecte pas de présence humaine, celui-ci baissera par lui-même la température de quelques degrés. En réduisant automatiquement son activité à plusieurs moments d’absence, l’appareil permet de réaliser des économies d’énergie sur le long terme.
Ce sont des contrôles intelligents. Par exemple, la fonction de détection de fenêtre ouverte permet d’effectuer des économies d’énergie en utilisant les données relevées par la sonde. En effet, si la sonde détecte une chute rapide de température dans la pièce dans un court laps de temps, l’appareil sait qu’une porte ou une fenêtre a été ouverte. Celui-ci cesse de chauffer et attend que l’utilisateur remette l’appareil en fonction, plutôt que de fonctionner à plein régime.